Ainsi, près de 15 % de la population auraient des revenus inférieurs au seuil de pauvreté, ce qui signifie que plus de 9 millions de personnes vivent avec moins de 1 050 euros par mois.
Derrière ces chiffres, il y a une réalité dramatique : c’est la mère qui ne peut donner à manger à ses enfants, le retraité qui ne peut se chauffer ou le jeune adulte en difficulté.
Selon l’Insee, l’augmentation des inégalités s’expliquerait principalement par la très forte hausse de certains revenus, tels les dividendes, laquelle a essentiellement bénéficié aux ménages les plus aisés, détenteurs d’actions. Ces ménages ont aussi bénéficié de la mise en place du prélèvement forfaitaire unique, qui abaisse la fiscalité sur ce type de revenus, moins imposés que les revenus du travail.
Il est à noter que ces données provisoires ne prennent pas en compte la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune, l’ISF, sinon les indicateurs d’inégalités seraient encore plus accentués.
Bref, pour l’heure, les grands gagnants du pouvoir d’achat sont les ménages aisés.