Je vais rappeler l’ensemble des instruments de notre politique industrielle, afin que nous les ayons tous en tête. Peut-être sont-ils trop nombreux pour que chacun se rende compte de l’ampleur de l’action du Gouvernement en la matière.
Nous avons dix-huit contrats stratégiques de filière, dont un qui porte spécifiquement sur les mines et la métallurgie. Il permet d’anticiper non seulement les transformations de la filière, mais également les innovations, la transition écologique énergétique et l’approvisionnement en métaux rares.
Le dispositif Territoires d’industrie, qui est au plus près des territoires, en lien avec les collectivités locales, permet de défendre des projets, notamment pour les PME et les entreprises de taille intermédiaire.
Le programme de numérisation des entreprises vise à accompagner leur diagnostic numérique et, à la faveur du suramortissement, à leur permettre de se transformer, avec une incitation fiscale.
Le Fonds pour l’innovation dans l’industrie porte le financement des innovations de rupture pour préparer les futurs marchés de notre industrie. Tous ces éléments font une vision et une stratégie industrielles.
Oui, nous prenons aussi le temps d’accompagner les entreprises en difficulté. C’est notre travail ! D’ailleurs, ce ne sont pas les dossiers les plus difficiles. Mais je veux vous rappeler ici le travail qui a été effectué sur Ascoval ou sur General Electric, puisque vous mentionnez cette situation ; vous avez pu constater qu’un accord raisonnable entre les syndicats et les autorités semblait avoir été trouvé, grâce à l’appui du Gouvernement.
Cette stratégie industrielle est portée au plus haut niveau au sein du Conseil national de l’industrie, dont je rappelle qu’il est présidé par le Premier ministre – peut-être n’est-ce pas assez bien pour certains… –, et par les industriels, en la personne de Philippe Varin pour France Industrie.