Monsieur Tissot, je vous rejoins sur l’importance de la recherche sur fonds publics, mais aussi de celle sur fonds privés.
Le recyclage est important également, car il fournit le matériel de base pour les aciéries électriques. Nous avons besoin d’organiser une vraie filière, avec une matière première recyclée à un coût compétitif – la vérité commande de dire que cet objectif n’est pas évident à atteindre.
S’agissant des approvisionnements stratégiques pour les filières exposées, nous sommes en train de déployer des plans spécifiques, notamment pour le titane, en nous appuyant en particulier sur le groupe Eramet, acteur formidable, dans lequel l’État est actionnaire, et qui travaille actuellement à un élargissement de sa capacité d’approvisionnement pour l’ensemble du pays.
Nos plans d’action devront sans doute aller plus loin, sachant que, pour ce qui concerne les mines, nous avons une approche plus éthique que d’autres pays.
S’agissant des énergies renouvelables, dans le cadre du Pacte productif, nous travaillons à privilégier des fournitures européennes et françaises. L’un des enjeux est de développer des filières bonnes à la fois pour le changement climatique et pour notre empreinte économique, en prévoyant des labels permettant de faciliter l’approvisionnement à partir de zones respectant nos modèles sociaux et environnementaux.