Madame la sénatrice, vous posez la question des moyens alloués aux outils que j’ai cités.
L’initiative Territoires d’industrie, c’est aujourd’hui 305 millions d’euros qui sont d’ores et déjà mobilisés sur plus de 300 actions concrètes. Ce dispositif associe les collectivités locales, au premier chef les régions, qui en sont les pilotes et qui cofinancent un certain nombre d’actions, mais également les entreprises, à titre individuel, et non en tant que fédérations professionnelles.
Nous avons fortement accéléré le déploiement du très haut débit numérique à 8 mégabits. Il sera effectif à la fin de l’année prochaine sur l’ensemble du territoire français. Toutefois, seuls 37 % des Français ont activé la faculté d’accès au très haut débit. Aujourd’hui, il faut en réalité faire connaître les possibilités d’accès, même s’il reste encore beaucoup à faire.
Sur la mise en musique de l’ensemble de ces actions, le Pacte productif vise non seulement à élaborer un travail collaboratif – une consultation est ouverte à l’ensemble des parties prenantes, et je vous invite collectivement à y contribuer –, mais aussi à développer une vision du futur à l’horizon 2025 ou 2030, en précisant les technologies sur lesquelles nous allons mettre l’accent, la façon dont nous allons travailler et répartir les responsabilités entre les entreprises, les syndicats, les collectivités locales et l’État.
Vous mentionnez enfin la question des compétences. L’objectif est d’avoir une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, ou GPEC, à l’échelon régional, en particulier à l’échelle des bassins de vie. La difficulté à recruter est en effet l’un des grands enjeux.