Intervention de Didier Guillaume

Réunion du 30 octobre 2019 à 15h00
Quel avenir pour l'enseignement agricole — Débat organisé à la demande du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Monsieur le sénateur Ouzoulias, je suis vraiment ravi d’intervenir devant la Haute Assemblée ce soir. Je tiens à vous remercier de votre initiative et à remercier votre groupe, le groupe CRCE, d’avoir suscité un débat qui me tient à cœur.

Je veux saluer la hauteur de vue dont vous avez fait preuve dans votre excellente intervention et saluer l’ensemble des sénateurs et des sénatrices qui se sont exprimés, parce qu’ils ont contribué à faire avancer et à enrichir la discussion en s’interrogeant sur l’avenir de l’enseignement agricole.

Comme vous l’avez toutes et tous souligné, mesdames, messieurs les sénateurs, l’avenir de l’enseignement agricole, c’est tout simplement l’avenir de l’agriculture. L’enseignement agricole est une chance pour tous les jeunes, un atout pour le monde rural et un moteur de la transition agroécologique.

Permettez-moi d’abord de rappeler que cet enseignement, dans l’Hexagone comme dans les outre-mer – j’en profite pour saluer la présence sur ces travées de MM. Guillaume Arnell et Antoine Karam –, est le second dispositif d’enseignement du pays avec plus de 800 établissements qui accueilleront dans les années qui viennent plus de 200 000 apprenants. L’objectif est en effet de dépasser cette barre fatidique des 200 000 étudiants et apprentis de la quatrième au BTS, partout sur notre territoire.

Cet enseignement regroupe aussi dix-neuf écoles qui forment les cadres du secteur : ingénieurs agronomes, vétérinaires, paysagistes, enseignants et chercheurs. Lorsque nous parlons de l’enseignement agricole, parlons de ces 800 établissements, mais aussi de nos écoles d’excellence, grâce auxquelles nous formerons les cadres de demain !

L’enseignement agricole, c’est plus de 120 formations dans l’agriculture, bien sûr, mais aussi dans l’agroalimentaire, la filière forêt-bois, l’environnement, les services à la personne, sans oublier les formations générales. Je vous le dis sincèrement, madame Brulin, je regrette que les lycées professionnels maritimes ne relèvent pas du ressort de mon ministère. Si vous pouviez faire quelque chose pour changer cela

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