Merci, Monsieur l'Ambassadeur, d'avoir accepté cette invitation. Les liens historiques entre la France et la République de Turquie ne sont pas en cause. Nous considérons que la Turquie est un grand pays et nous n'ignorons pas les défis auxquels elle doit faire face. Nous avons comme point commun la volonté de lutter contre le terrorisme. Nous ne sommes pas d'accord - c'est le moins qu'on puisse dire ! - sur les moyens : fallait-il des centaines de morts, des milliers de personnes jetées sur les routes, était-ce une bonne manière de mettre un terme aux processus de Genève et d'Astana ? Cela fait partie du dialogue que nous devons mener. Nous avons écouté vos arguments et vous avez pu écouter les nôtres. Espérons à présent que cette grave crise, notamment humanitaire, se résolve dans les meilleurs délais et que nous ayons de nouvelles perspectives.