Une des recommandations évidentes que nous ferons consistera à éviter de déséquilibrer notre système : l'alimentation doit venir en premier puis ensuite les questions de déchets agricoles et de production d'énergie.
S'agissant des coopératives agricoles, je précise que nous les avons déjà auditionnées et qu'elles nous ont aidés à définir notre périmètre.
Pour ce qui concerne la forêt, j'estime qu'il s'agit d'un sujet à part entière même si l'agriculture lui est complémentaire en terme d'absorption de CO2 : vouloir la neutralité carbone en 2050, c'est viser l'absorption des émissions liées à nos activités anthropiques par nos forêts et notre agriculture.
Enfin, j'indique que notre état d'esprit, avec Roland Courteau, consiste à valoriser l'agriculture française et pas à rentrer dans un « agribashing » stupide, même si j'espère toujours la réduction de l'impact environnemental de toutes nos activités, y compris agricoles. Cela devra avoir lieu de manière progressive, ambitieuse, réaliste et, surtout, socialement acceptable.