Certes, il faut discuter de la façon dont on doit accompagner et cibler davantage ces mécanismes. Nous aurons ce débat lors de l’examen du PLF 2020. Quoi qu’il en soit, la dépense est en l’occurrence extrêmement dynamique.
Je ne reviendrai pas sur l’ensemble des données budgétaires contenues dans ce texte, mais je tiens à rappeler que le solde budgétaire connaît une amélioration de l’ordre de 10 milliards d’euros.
Permettez-moi, monsieur le rapporteur général, d’apporter des nuances à votre analyse. Vous avez dit que l’amélioration de la situation était liée à la conjoncture. Or celle-ci a un rapport avec le dynamisme économique et donc, d’un certain côté, avec la politique du Gouvernement. D’où vient la hausse des recettes qui permet d’améliorer le solde budgétaire de 10 milliards d’euros, si ce n’est de la TVA, de l’impôt sur les sociétés, et d’autres impôts qui ont parfois été réduits mais qui pourtant rapportent davantage de recettes du fait de la conjoncture économique, de la hausse de la consommation et de la croissance ?
Pour ce qui concerne le déficit, vous proposez d’annuler des annulations de crédits, ce qui reviendrait à accroître celui-ci.