Le surcoût des OPEX, comme je l’ai souligné voilà quelques instants, atteint cette année 1, 4 milliard d’euros, supérieur de 400 millions aux provisions inscrites dans le PLF pour 2019. Je tiens à préciser que le besoin de financement de fin d’année baisse de 200 millions d’euros par rapport à celui de 2018.
En accord avec le ministère des armées, nous proposons de financer ce surcoût de 400 millions par les marges sur les missions que vous évoquiez, monsieur le rapporteur général, sans remettre en cause les engagements ni la capacité opérationnelle de nos forces, et par une ouverture de crédits de 214 millions d’euros.
Par ailleurs, dans le PLF pour 2020, nous proposons d’inscrire, au titre des OPEX, 1, 1 milliard d’euros, soit 100 millions d’euros de plus que l’année dernière. Année après année, nous souhaitons réduire la différence entre l’inscription et la réalité des sommes dépensées. La ligne budgétaire des OPEX a régulièrement augmenté ces dernières années : nous sommes passés de 450 millions d’euros en 2017 à 1 milliard, puis à 1, 1 milliard pour l’année prochaine.
Le Gouvernement demande le retrait de cet amendement dans la mesure où le financement de ces 400 millions d’euros par une ouverture de crédits de 214 millions et par 186 millions de marges sur les autres missions a été réalisé en lien avec le ministère des armées et sans aucun préjudice pour la capacité opérationnelle de nos forces.