… et on remboursera 35 milliards à 40 milliards d’euros d’intérêts aux marchés financiers. Faut-il encore un Parlement pour élaborer le budget de la République ? Ne convient-il pas de demander aux marchés financiers de faire les choses à notre place ? Trois cents millions d’euros, c’est une dépense aujourd’hui, mais c’est un investissement pour l’avenir ! Former les étudiants, éduquer les gens, les soigner : c’est de la richesse que nous produirons demain, ensemble.
Rappelez-vous l’année dernière ! Au plus fort de la crise des « gilets jaunes », Mme Pénicaud avait déclaré, sur une grande radio nationale, le dimanche 9 décembre : il n’y aura pas de coup de pouce au SMIC, parce qu’on sait que cela détruit de l’emploi. Le lendemain, le lundi 10 décembre, à vingt heures, M. Macron trouvait 10 milliards d’euros pour tenter de calmer la crise. Et le Sénat, a voté le mardi 11 décembre un amendement « à blanc » : nous ne savions pas d’où l’argent allait sortir !
Avec 10 milliards d’euros d’un côté et 300 millions d’euros de l’autre, cessons ce débat sur la dette ! Sinon, pourquoi engager l’examen du projet de loi de finances jeudi ?