Intervention de Angèle Préville

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 7 novembre 2019 à 9h40
Examen de la note de méthodologie sur l'étude de la pollution plastique

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville, sénatrice, rapporteure :

Depuis cinq ans, la question de la pollution plastique mobilise la communauté scientifique et le nombre des publications a fortement augmenté.

Certains scientifiques s'intéressent de longue date à la pollution plastique, notamment les océanographes et les biologistes marins. Ainsi, dès 1972 et pour la première fois, deux scientifiques alertaient sur la présence de plastiques à la surface de la mer des Sargasses. Désormais, des chercheurs de très nombreuses disciplines scientifiques se saisissent de ce sujet, qu'il s'agisse de chimistes, de géographes, d'économistes, mais également de chercheurs en sciences humaines.

Parce que la pollution plastique est un objet de recherche récent, l'état des connaissances est en pleine évolution, que ce soit sur la quantification de la pollution plastique, son origine, sa nature, ou encore les risques sanitaires liés à l'exposition aux plastiques.

Les données sont encore parcellaires. L'exemple suivant prouve la difficulté d'évaluation et vos rapporteurs devront faire preuve de rigueur et de vigilance. Très récemment, plusieurs études ont été publiées établissant la responsabilité des grands fleuves asiatiques et, dans une moindre mesure, africains, en matière de pollution plastique. Néanmoins, les ordres de grandeur varient considérablement selon les études scientifiques.

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