L’annexe au PLF 2020 indique que l’engagement de la gendarmerie et de la police restera guidé par la lutte contre toutes les formes de délinquance, la présence sur le terrain et la proximité avec la population, ce qui est fondamental.
Dans le cadre de la police de sécurité du quotidien, la gendarmerie et la police devraient poursuivre la mise en œuvre de stratégies locales sur des territoires à forts enjeux de sécurité.
En ce qui concerne la sécurité civile, le rapporteur a considéré qu’elle était devenue la parente pauvre du budget de la mission : les crédits stagnent, les emplois baissent. Il n’y a aucune perspective d’évolution à moyen terme.
Les investissements des SDIS sont toujours en souffrance et ne sont quasiment plus soutenus par l’État. Encore au stade de la préfiguration, la montée en puissance du service national universel, le SNU, qui associe les SDIS, fait craindre un nouveau transfert de charges de l’État vers les collectivités.
En ce qui concerne la sécurité et l’éducation routières, le PLF met en avant le lien entre les bons résultats en termes de mortalité routière et l’abaissement de la vitesse maximale de 90 à 80 kilomètres par heure. Mais il peut être très difficile d’apprécier précisément les effets d’une telle mesure. Mon collègue, Jean Marc Gabouty, rapporteur spécial, atteste que l’année 2019 a représenté l’un des plus bas niveaux historiques de décès sur la route. Malheureusement, les crédits de ce programme sont également en baisse.