J'ai du mal à accepter ce que j'appelle la diplomatie policée, qui essaye de distiller l'idée qu'Obama et Trump, c'est « blanc bonnet et bonnet blanc ». Or les paroles de M. Trump, qui sont décriées jusque dans son propre pays, ne sont pas les mêmes que celles du président Obama ! Je trouve les diplomates souvent un peu « lisses ». Je le dis d'autant plus que, s'agissant du conflit entre Israël et la Palestine, les provocations systématiques du président américain actuel n'arrangent rien. L'assourdissant silence de l'Union européenne et de la France pose également question. Avec trois collègues de la commission, nous nous sommes rendus en avril en Jordanie : les Jordaniens voudraient bien entendre la parole de la France, mais elle est inaudible dans ce dossier.
Je suis élu des territoires populaires dits du « 9-3 ». On y trouve des jeunes comme ceux dont vous avez parlé, qui partent rejoindre Daech. Tant que la question de la Palestine ne sera pas réglée, on connaîtra des difficultés avec une grande partie de notre jeunesse, et c'est dramatique !