En juin dernier, le Wall Street Journal révélait les dysfonctionnements et les insuffisances du programme de sanctions de l'ONU contre le financement du terrorisme. Il précisait notamment qu'au Qatar un proche parmi les proches de l'ancien Premier ministre et ministre des affaires étrangères Hamad ben Jassem al-Thani, lui-même ancien haut cadre de la banque centrale du Qatar, finançait les groupuscules terroristes. Celui-ci figure d'ailleurs sur la liste noire onusienne des financiers du terrorisme. Ne sommes-nous pas dans une ambivalence ubuesque dans notre lutte contre l'obscurantisme, compte tenu de nos intérêts commerciaux avec ces pétromonarchies ?