Le 14 septembre dernier a eu lieu l'attaque des raffineries en Arabie saoudite. J'y suis allé il y a quinze jours en compagnie de Jean-Marie Bockel pour y rencontrer certaines personnalités. Trois d'entre elles m'ont particulièrement marqué : Adel al-Joubeir, pro américain, Abdelaziz ben Salmane, ministre de l'énergie, qui nous a expliqué qu'il voudrait développer le nucléaire civil, mais ne voulait aucun boulon américain dans sa centrale nucléaire, et le ministre de la culture, qui nous a parlé d'Al-Ula, projet qui représente 50 milliards d'euros d'investissement. La France est aux avant-postes. Le ministre de l'économie d'Arabie saoudite exprime un besoin de France. L'ambassadeur de France lui-même réclame un certain nombre de contacts pour développer des affaires avec ce pays. Ceux qui en font actuellement, ce sont les Russes ou les Espagnols, mais nous passons à côté d'un certain nombre de choses. Allons-nous pouvoir reprendre les échanges avec l'Arabie saoudite malgré l'affaire Khashoggi ?