Intervention de Annick Billon

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 17 décembre 2019 : 1ère réunion
Échange de vues sur les conclusions du grenelle de lutte contre les violences conjugales

Photo de Annick BillonAnnick Billon, présidente :

Ces échanges confirment que notre délégation devra continuer à exercer sa vigilance pour que le Grenelle ne se limite pas à une opération médiatique, sans effet concret dans la durée. C'est à nous de faire en sorte que le Grenelle soit le début d'un processus qui se traduise par de réelles avancées, dans tous les territoires. Notre délégation a incontestablement un rôle à jouer dans cette dynamique.

C'est précisément dans cette logique que je vous ai proposé d'y travailler. Je rappelle qu'il s'agirait, pour chacun et chacune d'entre vous qui souhaiterait participer à cette formule, de réunir les principaux acteurs de votre département engagés dans la lutte contre les violences - magistrats, policiers, gendarmes, responsables associatifs... - et de recueillir leurs témoignages.

L'objectif serait, à l'échéance de la fin de juin, période choisie pour l'organisation d'une table ronde permettant la restitution de ces travaux, de produire un bilan de l'influence du Grenelle sur le traitement des violences conjugales dans les départements de nos collègues référents. Les remontées du terrain qui parviendraient grâce à vous à la connaissance de la délégation pourraient permettre d'identifier des exemples de bonnes pratiques ayant fait leurs preuves dans certains territoires - je pense au témoignage de notre collègue Dominique Vérien sur « Monsherif », le bouton connecté qui permet aux femmes, dans l'Yonne, d'alerter des proches en cas de danger. Il s'agirait aussi peut être, inversement, de mettre en exergue des exemples de comportements et de mesures à proscrire.

Les personnalités identifiées par les collègues volontaires pour participer à cet exercice pourront, bien évidemment, être présentes le jour de notre table ronde et y intervenir, si le format le permet.

À ce jour, huit collègues m'ont fait part de leur intérêt pour cette méthode de travail : Maryvonne Blondin, Christine Bonfanti-Dossat, Max Brisson, Marta de Cidrac, Victoire Jasmin, Marie-Pierre Monier, Dominique Vérien et Roland Courteau. Je souhaite également participer à ces travaux, la Vendée étant un territoire très engagé dans ce domaine.

Je rappelle que l'idée est de rassembler le plus possible de territoires différents : toutes les candidatures sont les bienvenues. Cette méthode nous exonère de toute considération d'équilibre entre les groupes politiques. Seules comptent la diversité des territoires, la disponibilité des référents et leur appétence pour le sujet.

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