Intervention de Annick Billon

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 17 décembre 2019 : 1ère réunion
Échange de vues sur les conclusions du grenelle de lutte contre les violences conjugales

Photo de Annick BillonAnnick Billon, présidente :

Pour des raisons d'organisation, ce travail devrait à mon avis être confié à un rapporteur unique, ce qui n'empêche pas tous les sénateurs intéressés d'y participer. Il me semble pertinent de réserver les travaux pluripartisans à des sujets tels que les violences - je pense à nos travaux de la session 2017-2018 - ou au rapport que nous allons préparer sur les retraites des femmes. Ce sont des sujets qui méritent que chaque groupe politique y contribue.

Notre agenda pour 2020 comprend aussi un travail sur la place des femmes dans les médias audiovisuels, en lien avec un projet de loi qui sera examiné pendant le premier semestre. J'ai reçu les candidatures de Marta de Cidrac et Dominique Vérien.

En effet, lors de l'audition de Sylvie Pierre-Brossolette, en 2018, par la délégation et la commission de la Culture, celle-ci avait dressé un bilan éclairant de la place des femmes dans l'audiovisuel. Beaucoup reste à faire, s'agissant notamment de la présence d'expertes au sein de panel qui restent encore bien masculins... Nous connaissons l'engagement de Sylvie Pierre-Brossolette sur ces questions. Son expertise nous sera très précieuse.

Par ailleurs, Laurence Cohen a souhaité que l'on traite le sujet de la prostitution des mineures. Les médias ont récemment relayé une affaire très perturbante : il s'agit d'une adolescente victime de prostitution forcée, dont le cas ne peut laisser personne indifférent.

Je crains malheureusement que notre programme de travail, déjà très chargé, en raison d'une actualité législative exigeante, ne nous permette pas de travailler de façon approfondie sur ce grave sujet.

Je propose néanmoins, à défaut de rapport dédié, que nos collègues référents abordent cette thématique lors des réunions qu'ils organiseront dans leurs territoires dans le cadre du suivi du Grenelle de lutte contre les violences ; ce volet pourrait ainsi être intégré aux thèmes qui seront abordés à cette occasion avec les soignants et les représentants de la chaîne pénale. Je rejoins l'inquiétude de notre collègue Laurence Cohen : il est important de mesurer l'ampleur de ce phénomène extrêmement grave.

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