La biodiversité constitue une priorité politique. Il faut que l'OFB soit opérationnel pour le prochain Congrès mondial de la nature à Marseille en juin et la COP 15 à l'automne en Chine, en souhaitant que cette dernière soit plus fructueuse que la conférence sur le climat qui vient de se terminer...
Comme vous l'avez dit, il est en effet indispensable de mobiliser tous les acteurs pour la reconquête de la biodiversité : les collectivités locales, les associations de proximité dans le domaine de l'environnement, les chasseurs, les agriculteurs, ou les réseaux d'associations de bénévoles, comme les groupements de défense contre les organismes nuisibles ou les associations de défense des pollinisateurs, à l'image de celles qui existent en Mayenne. Il est important que les agences de l'État travaillent en connexion étroite avec ces opérateurs de terrain.
Un enjeu important, sous-jacent à la création de l'office, était le renforcement de la police de l'environnement, désormais dotée de prérogatives nouvelles et d'un cadre procédural adapté. Là encore, il serait judicieux que cette police de l'environnement puisse s'appuyer sur un réseau de proximité. Comment envisagez-vous la mise en oeuvre opérationnelle de cette police sur le terrain ? Quels engagements pouvez-vous prendre à cet égard ?