Ne devrions-nous pas faire davantage pour sensibiliser au problème de la baisse drastique de la biodiversité ? Prévoyez-vous de lancer une grande campagne sur ce sujet, qui le mérite ? Réussir la transition doit consister à considérer la nature comme une richesse, un capital singulier, gratuitement procuré, mais sans garantie, car reposant sur un équilibre fragile aux ressorts complexes et autonomes.
Il s'agit d'habiter mieux la terre. Ne faudrait-il pas, avant que ne se mette en place la culture commune dont vous avez parlé, répondre à la grande attente exprimée dans la rue notamment par les jeunes, qui sont habités par la notion d'extinction, laquelle inclut la perspective de notre disparition ? L'office ne devrait-il pas, pour enrayer la chute de la biodiversité, contribuer à changer les façons de voir et d'entrevoir la nature ?