Le Gouvernement s'était engagé à publier, dans un délai de deux mois, les textes d'application de la loi dite « 5G ». Ils ont été publiés avec deux mois de retard, et le cahier des charges pour la 5G est encore en cours de consultation. Les attributions sont prévues pour le printemps 2020, avec six mois de retard sur le calendrier initial. Le Gouvernement a annoncé un prix de réserve des fréquences de plus de deux milliards d'euros, ce qui a suscité un mécontentement des opérateurs, alors que l'Arcep avait recommandé de ne pas aller au-dessus de 1,5 milliard d'euros. Dans ce contexte, notre pays peut-il rester dans la course de la 5G ? Pensez-vous toujours pouvoir commercialiser vos premières offres 5G au printemps prochain ?
Dans une lettre ouverte, 21 opérateurs européens ont alerté récemment la nouvelle Commission européenne sur l'impossibilité pour eux, en l'état actuel, de s'adapter en termes d'investissements et d'innovation aux grandes lignes d'évolution proposées par Mme von der Leyen concernant la concurrence et le numérique. Orange a notamment dénoncé la fragmentation du marché des télécoms européen à l'heure de la 5G. Quel regard portez-vous sur les objectifs portés par Mme Margrethe Vestager, la commissaire européenne chargée du numérique ?
Comment Orange entend-il prendre en compte les nouveaux enjeux numériques du XXIe siècle, comme la lutte contre le déversement de contenus malveillants en ligne ou la protection des données personnelles ?