C'est complémentaire, c'est-à-dire que ce n'est pas tant l'usage de chiffres à l'intérieur du discours qui va permettre d'obtenir l'adhésion, que leur mise en scène au sein d'un lexique qui n'est pas que textuel mais aussi esthétique. C'est un processus complexe qui permet au récepteur de conscientiser et d'être sensibilisé à l'ensemble de la chaîne bénéfices/risques. En fin de compte, la décision finale d'adhérer ou pas au discours revient au récepteur du message. On est dans ce qu'on peut appeler une éthique réflexive, et non pas normative. On sollicite une réflexion sur la nature de la technologie médicale, sans forcément axer le propos sur la nature intrinsèquement bonne des vaccins, en termes de santé publique.