… puisque ce sont bien les régions qui sont aujourd’hui chargées, au nom des populations, d’organiser de tels transports.
L’ouverture à la concurrence est un moyen, et elle a bien souvent été réclamée par ces mêmes régions. Pour qu’elle soit effective et se déroule dans des conditions sereines, elle requiert des conditions préalables.
Tout d’abord, il faut un réseau qui soit en bon état, ou tout du moins en meilleur état. Cela renvoie aux discussions que nous avons eues précédemment.
Ensuite, l’accès à ce réseau doit être équitable et non discriminatoire. C’est l’objet de l’ensemble des textes qui ont été votés récemment, notamment ceux que j’ai évoqués dans mon propos liminaire sur la transmission des données, de manière que les entreprises ferroviaires, les régions et l’ensemble des parties prenantes puissent avoir accès aux informations nécessaires afin de concevoir les offres qui, plus tard, feront l’objet d’une convention de service public avec les régions.
Enfin, je vous remercie de votre mot sur Grenoble-Veynes. C’est effectivement un dossier important, car il s’agit d’une ligne structurante, sur laquelle un premier accord de financement a été conclu. L’État prendra sa part, en lien avec les différents acteurs du territoire, pour pérenniser une ligne qui est à la fois belle et nécessaire.