Intervention de Jean-Baptiste Djebbari

Réunion du 7 janvier 2020 à 14h30
Avenir des transports express régionaux — Débat interactif

Jean-Baptiste Djebbari :

Monsieur le sénateur, vous avez parlé de sous-investissements chroniques sur le réseau, et vous avez parfaitement raison.

Vous avez souligné que notre réseau a, en moyenne, 30 ans d’âge, mais parfois, sur certaines petites lignes, c’est plus de 80 ans qu’ont les plateformes et les voies. Les conséquences de cette situation, ce sont les retards et les suppressions, à cause des limitations de vitesse sur les voies et, parfois, des fermetures administratives, qui entraînent l’arrêt du trafic. Telle est la réalité.

Pour répondre à votre question, je rappelle les chiffres que j’ai annoncés et qui ont été votés au conseil d’administration de SNCF Réseau : 3, 6 milliards d’euros, soit 3 milliards d’euros pour le système voies et signalisation et 600 millions d’euros pour les gares.

S’y ajoute un plan RER métropolitain, avec 2, 6 milliards d’euros sur dix ans, qui permettra de désaturer les nœuds ferroviaires, comme on dit dans le jargon, et qui donnera la priorité aux transports du quotidien.

S’agissant des petites lignes, vous avez raison de rappeler notre ambition, que les travaux du préfet Philizot ont contribué à faire émerger : un financement important, éclairé par des plans d’action régionaux et supporté de façon partenariale par l’État, SNCF Réseau et les régions.

C’est l’objet des discussions que j’ai pu avoir, fin décembre, avec l’Assemblée des régions de France (ARF) et c’est l’objet des accords bilatéraux que nous allons signer, d’ici au 15 février prochain, avec les régions volontaires dont les dossiers sont suffisamment matures. Ces accords porteront effectivement l’ambition de régénérer des petites lignes en fonction des besoins et des ressources identifiés de l’ensemble des partenaires.

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