Monsieur le sénateur, le Gouvernement partage le constat de la concentration des investissements sur les lignes à grande vitesse.
Durant la décennie précédente, quelque 40 % des investissements ont été consacrés au système TGV, au détriment des lignes de desserte du territoire. Les lignes TER, parce qu’elles étaient vétustes, ne fournissaient plus le service requis aux usagers. Elles entraient alors dans un cercle vicieux, les conduisant à avoir de moins en moins d’usagers, donc à souffrir d’un désengagement.
Le Gouvernement a choisi de concentrer les efforts sur les transports du quotidien, donc sur les lignes TER. Cet engagement, inscrit dans la loi, s’est traduit par des efforts budgétaires. C’est un engagement que le Gouvernement s’honore de prendre, avec les chiffres que j’ai rappelés.
Comme vous l’avez souligné, le coût de la remise en état de la ligne Épinal-Saint-Dié s’élève à 26 millions d’euros, dont 8, 4 millions sont pris en charge par l’État.