En ce qui concerne les petites centralités, madame la sénatrice, nous sommes en train de construire cette politique. De manière générale, toutes les mesures que nous avons annoncées dans le plan Ruralité sont financées. On ne fait pas de politique sans apporter les moyens !
D’ailleurs, le Gouvernement n’est pas toujours seul : souvent, les collectivités territoriales, les régions, les départements, les intercommunalités, les communes participent à un certain nombre de financements. La réponse aux politiques publiques dans les territoires ne peut se faire que par des accords entre l’État et les collectivités territoriales, j’en suis intimement convaincue.
Vous parlez des maisons France services : un financement est prévu, incluant le fonds inter-opérateurs, l’État et le Fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNAT), qui finance chaque maison France services à hauteur de 30 000 euros. Les agents d’accueil seront formés – nous avons passé une convention avec le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT).
Vous avez parlé du haut débit. Là aussi, il existe une enveloppe de l’État, d’un montant de 3, 3 milliards d’euros, à laquelle s’ajoutent des participations des collectivités territoriales. Dans certaines régions, ce sont les régions qui sont à l’initiative de cette politique ; dans d’autres, ce sont des syndicats, qui existent dans les départements ou sur deux départements.
Ce sont des politiques que nous contractualisons avec les collectivités territoriales, et c’est concret ! Il faut donc cesser de dire qu’il n’y a rien, qu’il n’y a pas d’argent.
J’en profite pour répondre à la question de Mme Sollogoub, ce qui intéressera également le sénateur de la Nièvre, qui se trouve dans mon champ de vision. Sur les hôpitaux, je suis d’accord, mais un avion sanitaire a été créé à Nevers – un blanc, comme on dit –, pour rapprocher les habitants de la Nièvre des urgences ; c’était absolument nécessaire.