Madame la sénatrice, je vous ai déjà entendu parler de ces sujets, auxquels, je le sais, vous êtes particulièrement sensible.
L’agenda rural prévoit en effet la promotion de l’agroécologie et des nouvelles pratiques agricoles, en développant, par exemple, les projets alimentaires territoriaux et les programmes agricoles expérimentaux. Ces projets fédèrent les acteurs d’un territoire autour d’une ambition partagée pour développer l’agriculture durable et une alimentation de qualité.
L’agenda rural prévoit également d’encourager l’approvisionnement en circuits courts des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’État ; c’est très important. J’insiste beaucoup sur les produits issus de circuits courts, certains produits bios venant parfois de très loin.
Cet agenda prévoit aussi de soutenir les nouvelles pratiques agricoles, notamment l’agriculture biologique et l’exercice collectif. Les initiatives vertueuses en matière d’écologie, via les groupements d’intérêt économique et environnemental ou le volet agricole du grand plan d’investissement, ainsi que les associations qui interviennent dans ce domaine, bénéficieront d’un soutien renforcé.
Vous avez évoqué, madame la sénatrice, le nécessaire accompagnement des agriculteurs, afin de permettre la transformation de l’agriculture de notre pays. À cet égard, l’agenda rural prévoit de renouveler le plan « Enseigner et produire autrement ». L’enseignement agricole a un rôle très important à jouer, car c’est dans les lycées agricoles que sont formés les futurs agriculteurs et, d’une manière générale, ceux qui s’occupent de la terre, de la forêt, etc.
Enfin, les crédits du fonds de structuration Avenir bio, gérés par l’Agence Bio, ont été augmentés dans la loi de finances initiale pour 2020 et portés à 8 millions d’euros, même si c’est sûrement encore insuffisant. Quant au crédit d’impôt bio, il a été revalorisé et prolongé jusqu’en 2020.