De nombreux témoignages font part des difficultés d’accès à l’éducation, pour ces femmes, dès le plus jeune âge. Cela se poursuit durant les études et, plus tard, lors d’une prise de poste ou de responsabilités supérieures. L’accès à l’éducation est un pilier de notre République ; la possibilité de créer son parcours professionnel et d’accéder à l’emploi forme la base de notre système et de notre conception de l’égalité des chances.
Il est important de mettre ici en lumière la situation, dans le milieu du travail, des femmes atteintes d’autisme, dont les témoignages appellent à l’urgence d’un meilleur dépistage. Chacun de nos concitoyens doit pouvoir prendre sa place dans notre société et ne pas s’en sentir exclu, mis de côté. Notre système doit s’adapter.
Chacun doit se sentir concerné par le sujet qui nous rassemble aujourd’hui. Les acteurs associatifs manquent de moyens et parfois de personnes suffisamment formées pour mener à bien leur combat. L’État, bien conscient de l’enjeu dont nous traitons, doit être encouragé à prendre, dans ses politiques publiques, des mesures de lutte, mais aussi de prévention, contre les violences faites aux femmes en situation de handicap. Les professionnels du secteur sont invités à avoir un haut niveau de formation et de sensibilisation sur ces violences. Enfin, nous, citoyens, devons modifier nos comportements et nos préjugés, car nous mènerons cette lutte ensemble pour bâtir une société plus tolérante et plus protectrice, où chacun trouvera sa place.
Le groupe Les Indépendants, dont tous les membres ont cosigné cette proposition de résolution, votera pour ce texte. Celui-ci nous propose de réfléchir et d’avancer ensemble, afin de répondre de manière adéquate à ce problème ; ce n’est que l’une des étapes de tout le travail qu’il reste à accomplir, mais elle est essentielle.