Merci, mon Général. Je souhaiterais exprimer un satisfecit à l'endroit de la gendarmerie. Quatre ou cinq ans auparavant, les gendarmes nous expliquaient qu'il était difficile d'être au contact de la population et que les tâches administratives prenaient du temps. Or, depuis quelque temps, la hiérarchie s'est dotée d'une capacité à agir plus rapidement. Je constate que l'image de la gendarmerie dans notre département a considérablement évolué.
Concernant la vidéoprotection, elle semble efficace. Le problème réside dans le fait que l'État ait cessé d'apporter des abondements.
Je souhaiterais aborder deux sujets : auparavant, on comptait une brigade par canton. À présent, les deux échelons pertinents me semblent être le département et l'intercommunalité mais, dans les territoires très ruraux, une intercommunalité peut englober 3 ou 4 cantons. Dans ce cas, il est complexe d'envisager une unique brigade ou communauté de brigades. Comment envisagez-vous donc de travailler ?
En outre, lorsque j'ai effectué la journée sécurité, on m'a expliqué que les équipes, pour se sentir bien, devaient bénéficier d'un confort de vie et de locaux de qualité. Or les projets immobiliers dans les territoires ruraux sont complexes à organiser. Vous cherchez, semble-t-il, à louer. Comment organiser la construction de nouveaux bâtiments pour les effectifs de gendarmerie dans les territoires ruraux, les sommes versées par l'État étant identiques ?