J'entends le discours sur l'intérêt d'une transition vers l'agroécologie. Toutefois il faut être conscient que les agriculteurs font face à des injonctions contradictoires et souvent très moralisatrices. Ils ne sont pas, par principe, opposés aux évolutions qu'on leur propose, mais ils soulignent que l'agroécologie demande plus de main d'oeuvre et entraîne donc des coûts plus importants. Or, comment rester compétitif et opérer les transformations nécessaires sans mettre en péril l'équilibre des exploitations ?