Une étude récente du service statistique du ministère de l'agriculture compare agriculture conventionnelle et agriculture biologique et cherche à chiffrer la main-d'oeuvre supplémentaire nécessaire pour passer d'un système à l'autre. Elle montre que les variations d'emploi sont très différentes selon le type de culture considéré. Dans le maraîchage ou la viticulture, la main d'oeuvre nécessaire peut doubler. Pour les céréales ou l'élevage, les variations sont bien moindres. Mais globalement, il est clair que l'agroécologie est plus intensive en travail que l'agriculture conventionnelle. C'est bien pourquoi nous proposons que les aides de la PAC soient progressivement liées à la main d'oeuvre employée sur les exploitations de manière à couvrir une partie de ces surcoûts.