Je partage ce qui a été dit sur la diversité des positions en présence et la difficulté à dégager une unanimité sur ces questions. Dans ma réflexion, je me place du point de vue de la délégation aux droits des femmes, en me demandant quelles seraient les incidences des dispositions du projet de loi relatif à la bioéthique sur les femmes et les enfants à venir.
La PMA pour toutes est évidemment un sujet de société sensible, qui touche aux convictions de chacun. Je n'y reviendrai pas ici.
Comme Laurence Cohen, je pense qu'il faut faire évoluer les conditions légales en cas de PMA post-mortem.
S'agissant du diagnostic préimplantatoire (DPI), je suis assez mal à l'aise. Le fait qu'un DPI puisse être systématiquement réalisé dans le cadre d'une FIV me pose problème, car cela questionne notre rapport au handicap. Pour moi, cela relèverait d'une forme de sélection, même si j'ai bien entendu les arguments de Françoise Laborde. Où mettre le curseur ? Ne dériverait-on pas vers une forme d'eugénisme ?