Je rejoins les propos de Loïc Hervé et, à ce jour, je n'ai pas encore arrêté ma position sur les dispositions de ce texte, notamment celles relatives à la PMA.
Je demeure réservée sur l'extension de la PMA, car je m'interroge sur les conséquences de la PMA pour toutes en termes d'égalité entre couples homosexuels. Même si le texte n'aborde pas la GPA, je crains que les arguments avancés pour promouvoir la PMA ne soient aussi ultérieurement employés pour justifier la légalisation de la GPA. Le désir d'enfants étant en effet largement partagé, pourquoi refuserait-on alors à un couple homosexuel masculin ce que l'on autorise à un couple de femmes ?
Je confirme sans ambiguïté, comme l'ont affirmé avant moi tous les intervenants, que je m'exprimerai sur ce sujet en mon nom personnel et en mon âme et conscience.