Les choix de Julien Denormandie sur le zonage ne me conviennent pas toujours. Alors que ses prédécesseurs ont toujours utilisé cet outil, l'actuel ministre de la cohésion des territoires privilégie plutôt les adaptations en fonction des besoins locaux. Cette orientation n'est pas forcément négative, mais le zonage a de multiples intérêts. Il donne de la visibilité aux acteurs locaux et permet une transparence des politiques publiques, ce qui est préférable à des politiques à géométrie variable, voire à la tête du client. Il est important de se rendre compte des implications de la sortie du zonage, en milieu rural comme urbain. Je pourrais évoquer la sortie abrupte de certains quartiers de la politique de la ville qui en sont pourtant dépendants ou le fait que les zones B2 et C, c'est-à-dire 93 % des communes, aient été privées au 31 décembre dernier du prêt à taux zéro pour la construction du logement neuf. Que pensez-vous de ces nouvelles orientations.