Il y aura un centre éducatif renforcé, structure qui semble mieux correspondre aux besoins locaux.
On essaie, dans notre politique d'implantation, de répondre aux attentes des territoires, des juridictions. Les magistrats demandent à disposer d'une variété de dispositifs d'hébergement et de centres éducatifs fermés. On s'efforce aussi de tenir compte de la proximité de bassins d'activité : si l'on veut trouver des stages pour les mineurs et préparer leur réinsertion, il faut que les centres ne soient pas éloignés de tout. Le principal inconvénient des précédents centres était leur isolement. Nous avons aussi beaucoup de difficultés à recruter des éducateurs compétents en matière de protection de l'enfance ou de délinquance des mineurs. Ils ont une vie de famille et si les centres sont placés au milieu de nulle part, on manquera de candidats...