La suppression du concours me semble bienvenue. Il apparaît que ces métiers, que vous appelez à raison des métiers d'engagement, sont souvent de deuxième, voire de troisième choix, ce qui nourrit des craintes sur les risques de renoncement lors de la découverte de leur réalité quotidienne. Compte tenu des besoins grandissants dans le vieillissement et l'offre de formation, comment laisser ouvertes les possibilités d'engagement dans ces métiers ? La loi de financement de la sécurité sociale de 2020 prévoit la création de 5 200 postes : le compte n'y est pas.
Je partage l'impatience de Bernard Bonne à l'égard du projet de loi sur l'autonomie et le grand âge, et je ne vois pas de place, dans le calendrier législatif, pour un examen en 2020...