Merci de votre rapport aux conclusions duquel j'adhère pleinement. À Meyzieu, j'ai contribué à la construction d'une maison de retraite publique, à la mise en place d'un service associatif qui compte 150 salariés dont 24 infirmiers. Ces structures sont d'extraordinaires outils d'insertion. Cependant, les formations ne sont plus régulées. Votre rapport décrit un monde idéal ; quant à moi, il m'a été reproché de qualifier les salariés à l'excès, d'allouer trop de moyens et de trop équiper les domiciles que nous suivions, car j'avais fait remplacer des baignoires par des douches et installer des lits médicalisés !
Il est indispensable de réformer la répartition des compétences, car plus personne n'est responsable de rien. Je n'ai jamais cru aux compétences partagées : le département est la bonne échelle pour le grand âge. Or on lui retire des compétences, tout en lui demandant d'investir ! À côté du canton dont j'étais conseiller général se trouve un canton plus pauvre où les élus locaux ne pouvaient mettre en place des services de qualité équivalente.
Il convient que l'animation, l'assistance à domicile et les soins soient assurés par le même intervenant. C'est souvent la seule visite que certaines personnes âgées ont dans une journée.