Les chiffres que vous avez cités - le taux de pauvreté de 17,5 %, le taux d'accidents de 100 salariés sur 1 000 - sont particulièrement choquants. Cependant les 825 millions d'euros que vous proposez ne sont pas à la hauteur. Les besoins sont urgents, le personnel est en souffrance. Élus, nous rencontrons régulièrement des associations qui n'en peuvent plus, dont le personnel est fatigué par l'absence de reconnaissance du métier et, souvent, des salaires qui avoisinent 800 euros.
La réforme des retraites ne va pas arranger les choses : il a été proposé aux aides-soignants de se mettre à temps partiel deux ans avant la retraite, sans perte de revenu. Mais puisque la pension sera désormais calculée sur la base des revenus de l'ensemble de la carrière, elle va passer, dans certains cas, à 600 euros par mois !
L'attractivité des métiers du grand âge nécessite davantage qu'une revalorisation à hauteur du SMIC.
Le coût des mesures de votre plan d'action s'ajoute-t-il à celui des mesures prévues dans la LFSS 2020 ?
À quel montant évaluez-vous le coût total des mesures du plan d'action, les organisations syndicales considérant que le besoin de financement se chiffre à 10 milliards d'euros ? Vous avez annoncé 92 500 postes à créer en cinq ans ; combien cela représente-t-il de personnel en plus pour chaque Ehpad et pour les associations ?