Je salue la qualité de ce rapport et insiste sur l'importance des coûts de déplacement. C'est la première demande du personnel concerné, en dehors du salaire.
En Grand Est, lors d'une réunion sur la crise des ressources humaines que traverse le territoire, le directeur général de l'ARS nous a indiqué que les premiers métiers touchés n'étaient pas les médecins, mais les aides-soignantes et les infirmières. Alors que les nouveaux plans État-Région se profilent, il faudrait y faire entrer la santé, notamment autour de l'enjeu de la formation.
La mesure 30 de votre rapport prévoit une réduction du nombre de diplômes du secteur. Dans le Grand Est, nous avons 2 000 aides-soignants titulaires d'un bac professionnel et 2 000 titulaires d'un diplôme d'aide-soignant. Ne faudrait-il pas intégrer ces bacs pro dans les conventions collectives plutôt que d'en réduire le nombre ?
Si vous proposez 10 % de diplômés en alternance, il faut insister sur la formation des tuteurs et la qualité de l'accueil, qui semblent faire défaut. L'engagement des tuteurs mériterait d'être gratifié, or cela ne figure pas dans le rapport.
Dans une région frontalière comme la mienne, les difficultés sont doublées. Nous avons du mal à trouver des solutions.