Pour en revenir aux forêts d’Île-de-France, seules 18 demandes ont été formulées, dans le cadre de cette expérimentation, par les propriétaires forestiers. Cela montre bien l’importance du présent texte.
Pour faire court, afin de prolonger cette expérimentation, il importait de faire en sorte que les collectivités et la Safer puissent travailler ensemble à l’avenir. De fait, les préemptions menées en forêt par cette dernière ont été bien accueillies par tous les acteurs des territoires.
C’est pourquoi il vous est proposé, par le présent texte, de faire entrer dans le droit commun ce dispositif expérimental dont tous ont reconnu l’utilité dans la lutte contre les défrichements illégaux et l’artificialisation des sols.
Le Gouvernement est par conséquent favorable à l’adoption de ce texte déjà adopté par l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi répond à une demande forte de la population, des communes et de la Safer d’Île-de-France. Au bout du compte, en adoptant ce texte, vous ferez œuvre utile pour préserver la forêt de l’Île-de-France contre un mitage trop important et contre une artificialisation trop forte. Je me doute que vous adopterez à une très large majorité, voire à l’unanimité, ce texte qui va dans le bon sens.
Cette adoption conforme permettra l’application rapide de ce texte important pour les forêts de l’Île-de-France.