Dès lors, que pouvons-nous faire concrètement pour limiter notre production de CO2 et engager une convergence internationale qui ne se traduirait pas uniquement par de beaux discours ?
Comment faire comprendre que, si nous ne faisons rien aujourd’hui, nous prenons le risque de franchir un point de rupture irrémédiable ?
Comment ne pas faire porter l’indispensable changement des comportements uniquement sur les ruraux, qui devraient répondre aux injonctions d’ultra-urbains habitués au métro, du moins quand les conducteurs de la RATP ne sont pas en grève…
Conscients de la faiblesse de la portée de chaque action nationale, nous devons user de la masse critique de l’Europe pour peser efficacement face aux géants mondiaux, au niveau tant de la consommation d’énergie que des émissions carbone.
C’est le sens de la proposition de résolution qui nous est proposée aujourd’hui. Je remercie Jean-François Husson et Bruno Retailleau de cette initiative et je vous invite, mes chers collègues, à voter ce texte pour, enfin, engager une démarche plus concrète !