Il nous est interdit de scolariser les enfants chinois dans nos établissements en Chine : notre potentiel de développement y est donc limité. Lorsque nous avons inauguré le lycée français de Pékin, nous tablions sur 1 300 à 1 500 élèves, or nous sommes en dessous de 900. Cela s'explique notamment par le fait que les familles sont moins nombreuses à venir en raison de la pollution. Notre établissement de Shanghai continue de se développer, à l'instar de petites écoles, comme à Shenzhen. Une autre de nos zones blanches est l'Inde, qui présente un potentiel gigantesque, mais où nous ne comptons que 1 400 élèves. Depuis un peu plus d'un an, nous pouvons accueillir des élèves indiens et nous allons essayer d'y développer notre offre. En Afrique, nous comptons 79 établissements, pour 47 000 élèves et un taux de croissance 3,1 % ; en Amérique, 93 établissements, pour 57 000 élèves et un taux de croissance de 0,3 % ; en Asie, 49 établissements, pour 22 000 élèves et un taux de croissance de 2,7 % ; en Europe, 125 établissements, pour 76 000 élèves et un taux de croissance de 1,4 % ; au Maghreb et dans l'océan Indien, 74 200 élèves et un taux de croissance de 8,1 % ; au Moyen-Orient et au Proche-Orient, 90 000 élèves et un taux de croissance de 4,5 %. Nos principaux pôles de croissance sont donc le Maghreb, le Moyen-Orient et le Proche-Orient, avec nos deux réseaux importants du Liban et du Maroc. Le réseau européen doit être soutenu, mais son développement sera limité. Nous avons un fort potentiel sur l'Afrique, l'Amérique latine et l'Amérique du Nord.