Cette loi de révision de bioéthique n’est pas, monsieur le sénateur Chevrollier, une loi d’égalité. Sa finalité, sa conséquence peut être d’apporter davantage d’égalité, mais ce n’est pas une loi d’égalité ou de lutte contre les discriminations. Une loi de bioéthique vise avant tout, vous le savez, à scruter les techniques médicales, pour les examiner au prisme de nos principes éthiques.
Or la gestation pour autrui met immédiatement en tension des principes fondamentaux de notre droit, à commencer par celui qui exclut la marchandisation du corps humain. Il n’y aura donc pas, je le redis, je l’affirme politiquement et juridiquement, de glissement vers la gestation pour autrui.