Avec la « naïveté » d'une sénatrice, je voulais vous interroger sur certains points. J'ai lu beaucoup de choses sur les risques liés à l'usage du bois ou du plomb. Notre cathédrale constitue un bien commun à tous les Français, catholiques ou non. Elle ne devrait pas rebrûler demain. Donc il ne parait pas problématique de faire le choix d'une reconstruction à l'identique avec du bois et du plomb.
La plupart des critères que vous avez énoncés pour justifier votre nomination me paraissent légitimes, qu'il s'agisse d'avoir exercé d'importantes responsabilités dans l'État ou d'être capable de faire preuve d'autorité, voire même d'autoritarisme. Mais pourquoi vouloir à tout prix nommer un catholique. Le président de cet établissement est de toute façon appelé à travailler main dans la main avec l'évêché et les représentants du diocèse.
J'ai été surprise que vous ne citiez pas le nom de l'architecte en chef des monuments historiques, Philippe Villeneuve. Est-ce parce que vous lui avez demandé de se taire ? Je tiens à dire que je respecte Philippe Villeneuve.
J'ai écouté avec attention votre audition à l'Assemblée nationale. J'ai compris que les choses avançaient. Cependant, il est important d'établir la confiance avec les gens avec qui l'on travaille. À cet égard, parler de procrastination, de querelles ou de chasse aux délais inutiles peut interroger certaines des personnes avec lesquelles vous travaillez.