Les agriculteurs sont les nouveaux boucs-émissaires de notre société. Or la profession n'a pas attendu pour s'inscrire dans une démarche de responsabilité environnementale. La mise en place des zones de non traitement doit nous interroger. Le problème des produits utilisés est-il la distance ou la dangerosité ? Si les enjeux économiques et sociaux sont importants, il faut proposer des produits de substitution ayant une innocuité avérée, ainsi qu'une harmonisation européenne. Pour le bio, y a-t-il des produits de substitution si l'on supprime les traitements autorisés aujourd'hui, en particulier le cuivre ?
Quel avenir pour le développement des cépages résistants ? Que pensez-vous de leur intégration dans des systèmes de culture ? Aujourd'hui certains cépages ne bénéficient que d'autorisations temporaires sur des parcelles expérimentales, en retard par rapport à nos voisins européens.