Votre tâche est compliquée, car vous gérez les contradictions entre la science et l'opinion. Sur la vigne, l'INRA, en partenariat avec les acteurs de terrain, a participé à des travaux remarquables qui ont permis des avancées. Il ne me semble pas que cette démarche ait été poussée aussi loin pour les grandes cultures ou l'élevage. Plus généralement, il faudrait que le « E » ajouté à l'INRAE soit le « E » d'économie. Le vrai souci de la ferme France, c'est l'économie durable. La recherche a-t-elle été assez axée sur le sujet ? Par ailleurs, sur la modification des gènes à l'intérieur de la plante, est-ce que la recherche est porteuse d'espoir ?