J’ajoute un dernier mot, monsieur le sénateur, puisque votre question porte sur les voies permettant de revenir à une situation apaisée ou de renouer le dialogue, pour dire deux choses.
D’une part, le dialogue n’a jamais été rompu. §Nous discutons depuis longtemps avec les organisations syndicales, qui ont d’ailleurs toujours accepté de venir aux réunions et aux rendez-vous que nous organisions et qui ont travaillé avec nous, certaines assumant des désaccords complets sur l’objet de la réforme que nous préparons.
Il est vrai que certaines refusent par principe la construction d’un système universel et que d’autres refusent par principe un système à points, mais il est des organisations syndicales, et pas les plus négligeables d’entre elles, qui pensent que, au contraire, un système universel par répartition et par points est un bon système et peut constituer à la fois un progrès social et un élément de solidité du système de pension.