Cette discussion a eu lieu dans cet hémicycle le 15 octobre dernier, je l’ai rappelé, mais elle a également eu lieu à l’Assemblée nationale.
Lors de l’examen de la loi pour la confiance dans la vie politique, Mme Rabault, présidente du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, défendant un amendement, précisait : « Cet amendement vise à respecter […] la protection de la liberté individuelle et de la liberté du choix politique. Au nom de ces deux libertés, la préfecture ne peut pas affecter une couleur politique à une liste, sans que cette liste l’ait déclarée. »
M. le député Patrick Hetzel abondait, en indiquant : « On se retrouve devant un fait accompli dommageable ».
Le député Yves Jégo poursuivait : « Dans ce classement d’office sous une étiquette politique des élus de petites communes, il y a le ferment de tout ce qui dérive dans la vie politique de notre pays. Il est insupportable pour des maires ruraux d’être classés politiquement, alors qu’ils ne le souhaitent pas. »
Voilà la réponse que nous avons souhaité aborder, et, je le redis, toutes les étiquettes politiques déclarées par les candidats seront prises en compte. Ne vous inquiétez pas, madame la sénatrice, si un candidat déclare qu’il est LARGE, …