Madame la ministre de la transition écologique et solidaire, après Bordeaux, Nantes, Lyon, Perpignan, Agen et Marseille, une nouvelle coupure géante d’électricité a touché hier le Val-de-Marne. Là encore, cette coupure a été revendiquée par la CGT Énergie comme une action coup de poing contre le Gouvernement.
Encore une fois, ce sont les Français qui sont affectés : 135 000 habitants privés d’électricité et de chauffage toute la matinée, dix villes touchées, ainsi que l’aéroport d’Orly et le marché de Rungis. Les feux tricolores à l’arrêt ont provoqué des accidents, et les pompiers ont dû intervenir en urgence. Les passagers du tram et d’Orlyval ont été bloqués. Pis, des personnes sont restées prisonnières dans les ascenseurs.
Cela ne se passe pas dans un pays lointain où l’ordre public serait absent, mais dans le Val-de-Marne, un département de 1, 4 million d’habitants qui touche notre capitale !
Il est surréaliste qu’une poignée d’individus commette en toute impunité des actes aussi dangereux, pour annoncer ensuite publiquement et tranquillement dans les médias que de nouvelles coupures vont intervenir !
Monsieur le Premier ministre, vous venez de parler d’actes illégaux inacceptables et de sanctions, mais lesquelles ? Expliquez-moi ce que vous allez faire. Quelles seront les suites concrètes ? En France, chacun peut-il faire ce qu’il veut sans craindre les conséquences de ses actes ? C’est intolérable, et les Français n’en peuvent plus de cette impunité !
Je vous le demande simplement : que comptez-vous faire concrètement contre les responsables de ces coupures qui mettent en danger la vie des Français, et pour faire respecter le droit dans un État où, actuellement, chacun se croit tout permis ?