J'ai assisté à une réunion de l'Union interparlementaire où le président du Niger a expliqué avec virulence que, si la lutte contre le terrorisme passait par la force armée - merci la France - celle-ci n'était pas suffisante. Il affirmait que seuls le Niger et le Tchad faisaient ce qu'il fallait, et que les autres pays étaient à la traîne. Si nous ne progressons pas militairement, disait-il, tout peut s'écrouler dans trois mois. Ce danger est-il réel ? Les Chinois, prudents, n'ont pas pris position. Les Européens n'ont guère manifesté d'enthousiasme. Et le président nigérien de rappeler que, si la France arrête, tous ces pays tomberont...