Intervention de Édouard Philippe

Réunion du 29 janvier 2020 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Projet de loi retraites et avis du conseil d'état : que fait le gouvernement

Édouard Philippe :

Monsieur le président Marseille, comme vous l’avez rappelé, le Président de la République s’est engagé, au moment de son élection, à mettre en œuvre une réforme majeure consistant à refonder notre pacte social, afin d’installer un système universel de retraite.

Le Gouvernement et la majorité dans son ensemble sont déterminés à respecter les engagements qui ont été pris par les candidats qui se sont présentés aux élections législatives dans les semaines qui ont suivi l’élection présidentielle, aussi bien l’engagement, sur le fond, de mettre en place un système universel de retraite qui permettra des avancées sociales, une plus grande mobilité professionnelle et le renforcement de la solidité et de la durabilité de notre système de pensions, que les engagements de calendrier.

À cet égard, vous savez que, dès mes déclarations de politique générale – je l’ai rappelé à l’occasion de la dernière d’entre elles –, j’ai indiqué que nous souhaitions faire aboutir cette réforme majeure, difficile, débattue et délicate. D’expérience, vous savez comme moi que toutes les réformes qui portent sur notre système de retraite, qu’elles soient marginales – j’utilise ce terme sans aucune intention dénigrante – ou fondamentales, suscitent des oppositions, des contradictions, des débats, des questionnements. Pour connaître comme moi la vie politique française et le débat public, vous savez que toucher aux retraites, c’est faire naître ces questionnements, ces critiques, ces oppositions et, parfois, il est vrai, des manifestations ou des blocages.

Nous allons tenir le calendrier que nous nous sommes fixé, monsieur le président Marseille, à savoir la présentation d’un projet de loi en conseil des ministres – nous l’avons fait vendredi dernier – et son examen par l’Assemblée nationale, puis par le Sénat, au cours du premier semestre, de façon que nous puissions espérer une adoption du texte avant l’interruption estivale. Je ne veux pas préjuger de l’issue du débat parlementaire, mais c’est l’objectif que nous nous fixons. Il impose, si nous voulons le tenir, que nous respections le calendrier que nous avons décidé.

Autrement dit, monsieur Marseille, pour répondre à votre question, oui, nous allons rester sur le calendrier que nous avons proposé. Je ne m’en excuse pas, …

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